Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

Recherche

Fier.e.s de travailler pour le service public du logement

 

 

11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 09:53
Tribune libre île-de-france. La pénurie de logements sociaux est le résultat de politiques libérales de casse
Mercredi 10 Novembre 2021
 

Historique. L’Île-de-France compte désormais 730 000 demandes de logement. Les délais d’attente peuvent dépasser dix ans. Moins de 70 000 logements sont attribués annuellement. La construction de logements s’effondre et cela, bien avant la crise sanitaire.

Derrière les chiffres, se cachent des victimes. L’Île-de-France concentre 1,2 million de mal-logés. Les deux tiers des situations de surpeuplement locatif du pays sont franciliennes. Idem pour les ménages priorités urgentes Dalo restant à reloger.

Autant de femmes, d’hommes et d’enfants qui subissent concrètement la pénurie : la promiscuité et son lot de complications intrafamiliales ; l’insalubrité et ses conséquences sanitaires, sociales et économiques ; l’attente interminable, la rue parfois. Les coupables de cette souffrance humaine courent toujours. La casse du logement social est une entreprise ancienne des libéraux. Le transfert de ce bien collectif dans la sphère marchande les obsède. En entassant nombre de lois mortifères, ils confisquent le droit au logement à la majorité des ménages éligibles en organisant la pénurie et le délitement d’un modèle public hérité de l’après-guerre, qui a démontré son utilité.

En Île-de-France, Valérie Pécresse conforte et accélère les politiques anti­-logement. Elle a rapidement supprimé les aides au logement des communes comptant plus de 30 % de logements sociaux, les qualifiant de « ghettos » et allant jusqu’à parler d’une « stratégie de peuplement »… Les crédits régionaux alloués au logement ont été divisés par 2,5. À présent, elle stigmatise les communes qui comptent plus de 40 % de logements sociaux, aidée dans sa cabale par le gouvernement Macron. S’apprête-t-elle à dégainer de nouvelles mesures néfastes ? Ainsi, Valérie Pécresse a offert un blanc-seing aux maires de sa famille politique qui usent de stratagèmes pour ne pas respecter le seuil minimal de 25 % de logements sociaux.

Vingt ans après la loi SRU, ces maires hors la loi restent impunis. La région et ses habitants·e·s s’enfoncent plus encore dans une crise systémique durable. Mais alors, où seront logés les enfants d’Île-de-France ? À combien de kilomètres de Paris, de leurs parents ou d’une gare ? À quel prix ? Quelles conséquences pour l’aménagement du territoire et l’environnement ?

Pourtant, des solutions existent pour des logements de qualité pour toute et tous : renforcer les aides à la pierre, soutenir les maires bâtisseurs, sanctionner pénalement ceux qui souhaitent rester hors la loi SRU, augmenter les crédits contre le logement indigne, renforcer les outils publics de portage foncier, encadrer les loyers dans toute la région, favoriser la rénovation des logements existants, soutenir les bailleurs exemplaires et les associations de locataires…

Nous vous appelons à rejoindre la mobi­lisation dès ce 10 novembre, à 18 heures, devant le ministère du Logement, à l’appel d’élu·e·s communistes. Nous y porterons cette colère et ces propositions. Pour que vive le logement public pour toute et tous, indispensable à la société tout entière !

Signataires : Céline Malaisé, Didier Mignot, Vanessa Ghiati, Lamine Camara, Colette Gergen, Fabien Guillaud-Bataille, Cécile Dumas, élu·e·s de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne du conseil régional d’Île-de-France.
Partager cet article
Repost0

commentaires

Pages

Service Public du logement

j-aime-HLM-SP.jpg

 

Soyons connectés !!!

Inscrivez-vous.jpgPour être informé chaque fois qu'un article est mis sur le blog,
inscrivez vous ci dessous en indiquant votre adresse émail.

Histoire des structures de la CGT

Voir la vidiéo en cliquant sur le lien suivant : link

structures-CGT.JPG