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Fier.e.s de travailler pour le service public du logement

 

 

22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 13:58

Le rallye des villes hors la loi prévu le 28 février est reporté ultérieurement afin d'éviter des récupérations en cette période électorale

Logement : rallye des villes hors la loi 28 février
Prochain Rallye des villes hors la loi qui ne respectent pas la loi SRU
Direction
Montlignon : 2,5% de logements sociaux
St Leu la Forêt : 13% de logements sociaux
Pour le droit au logement pour tous : dénonçons les égoismes locaux
Rendez vous pour départ collectif le Samedi 28 Février à 9H00 devant la mairie de Bezons
Logement : rallye des villes hors la loi 28 février
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 09:00

Vous trouverez ci dessous la résolution adoptée par le Comité d'Entreprise d'AB-Habitat

Déclenchement du droit d'alerte

"Les élus du Comité d’Entreprise sont aujourd’hui fortement préoccupés des annonces faites concernant un projet complexe de « privatisation » de l’Office.

Les élus du Comité d’Entreprise disposent à ce jour d’insuffisamment d’informations concrètes sur ce projet qui peut être lourd de conséquences tant d’un point de vue économique et financier que d’un point de vue social pour le devenir de l’établissement

Or, de multiples mesures et décisions qui ont d’ores et déjà été prises (préparation au passage en comptabilité privée, embauches, sensibilisation des cadres …), semblent vouloir entériner un projet sur lequel le Comité d’Entreprise et le Conseil d'Administration n’ont toujours pas été consultés.

C’est pourquoi, les élus du Comité d’entreprise décident ce jour, conformément à l’article L. 2323‑78 du code du travail, de déclencher une procédure de droit d’alerte et vous demandent dans ce cadre de répondre aux questions suivantes :

-Présentation de l’éventuel projet de « privatisation » de l’office dans le détail de sa mise en œuvre ;

-Identification en détail des incidences possibles de cette privatisation :

  • Sur l’ensemble des aspects économiques concernant l’Office ;
  • Sur l’ensemble des aspects financiers liés à l’Office ;
  • Sur le devenir des emplois, des statuts, des rémunérations et des autres aspects sociaux concernant l’ensemble des salariés de l’Office ;

-Garanties sur la légalité des procédures engagées ou envisagées, de dévolution sans fondement d’intérêt général du patrimoine public de l'Office à une société anonyme et de la dissolution à termes de l'Office …

Il est bien évident que sur l’ensemble de ces questions ce sont bien le devenir de l’Office, sa capacité à œuvrer pour le Droit au logement et les perspectives pour les emplois actuels au sein d’AB Habitat qui nous préoccupent avant tout.

Nous vous demandons donc expressément des réponses sur l’ensemble de ces questions dans un délai maximum d’un mois, compte tenu, d’une part de l’importance de nos préoccupations ci-dessus développées, mais aussi de l’urgence pour les élus du Comité d’Entreprise à pouvoir appréhender complètement l’ensemble des incidences sociales de ce projet avant que ce dernier ne soit éventuellement proposé à validation.

Dans le cadre de cette procédure de droit d’alerte, le CE se réserve en outre la possibilité de mandater le cabinet F3C, afin d’établir un rapport conformément à la procédure et pouvoir ainsi assister les élus sur la compréhension des données économiques, sociales et financières qui nous seront transmises mais également pour participer à l'ensemble des réunions au cours de la procédure et jusqu'à son terme."

Face aux dangers de privatisation le Comité d'Entreprise déclenche le droit d'alerte
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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 14:00

Madame le Ministre, Monsieur le Préfet vont ils laisser un patrimoine public financé par les locataires, l'Etat, les Collectivités,.... être offert à une Société Anonyme sans fondement d'intérêt général ?

CGT AB Habitat-copie-1

                                                                      Madame Sylvia PINEL

                                                                      Ministre du logement, de l'égalité                                                                                   des territoires et de la ruralité

                                                                      La Grande Arche

                                                                     92055 La Défense Cedex

 

                                                                     Argenteuil le 18 Février 2015

Madame le Ministre ;

Nous tenons à attirer votre attention sur le projet de privatisation de l'Office Public de l'Habitat d'Argenteuil Bezons. En effet, bien que cela n'ait été ni discuté ni décidé par le Conseil d'Administration d'AB-Habitat, le Président de la Communauté d'Agglomération et vice-président d'AB-Habitat ainsi que le Président d'AB-Habitat veulent transformer notre OPH en Société Anonyme sous la forme d’une SCIC (Société Coopérative d'Intérêt Collectif). Cette transformation a pour but essentiel de permettre à M. Philippe Doucet de garder la mainmise sur le logement de l'Office en s’appuyant sur la dissolution de la Communauté d'Agglomération d’Argenteuil-Bezons. Il est quand même singulier que le Député, M. Philippe Doucet, veuille contourner les lois sur les réformes territoriales qu'il a lui-même élaborées et votées.

Nous tenons à vous informer que le Comité d'Entreprise d'AB-Habitat s'est prononcé contre cette privatisation.

La transformation de notre Office Public de l'Habitat aurait de graves conséquences sur les locataires, les personnels et les demandeurs de logement.

La privatisation, même sous forme de société coopérative, livrerait notre service public à la logique des aléas des actionnaires dont la préoccupation et les intérêts peuvent à la fois varier et changer, avec toutes les conséquences sur la qualité et le coût du service rendu aux locataires.

Il nous semble singulier que le patrimoine public, que nous estimons d'une valeur d'environ un milliard d'euros, puisse être dans un premier temps transféré à la Société Anonyme sous forme d'apport d'AB-Habitat puis offert à celle-ci suite à la dissolution de l'Office au 1° janvier 2016. Nous nous interrogeons sur la légalité des procédures engagées ou envisagées, de dévolution sans fondement d’intérêt général du patrimoine public de l'Office à une société anonyme et de la dissolution à termes de l'Office. Ce type d'opération offre à des intérêts privés le patrimoine public financé par les locataires, les villes d'Argenteuil et de Bezons, l'Etat …

Cette situation est d'autant préoccupante que Messieurs Doucet et Lesparre veulent faire rentrer dans le collège des collectivités territoriales du conseil d’administration deux villes qui n'ont aucun logement de l'Office sur leur territoire et qui pèseraient 50 % des voix de ce collège pour le seul motif de contrebalancer le poids actuel de la ville d'Argenteuil.

Parmi les autres actionnaires prévus il y a le Comité Interprofessionnel du Logement Procilia et la banque Caisse d'Epargne dont les préoccupations ne sont pas d’abord de mieux répondre aux besoins des demandeurs de logements et des locataires d'Argenteuil et de Bezons.

Ce changement de statut nous ferait également entrer dans une fédération qui ne correspond pas à notre activité et à l'exercice de nos missions. Nous vous rappelons que les SCIC HLM gèrent moins de 25 000 logements sociaux sur toute la France, répartis sur 41 Coopératives, ce qui représente 1 % du parc HLM en France. Il y a seulement 950 salariés dans l'ensemble des Coops HLM (à lui seul l'Office représenterait près d'un tiers des salariés de toutes les Coops de France). Quant à la Fédération des Offices Publics de l'Habitat elle gère 2 240 000 logements sociaux, soit 52 % du parc HLM avec plus de 30 000 salariés. En termes de support, de soutien et de représentation de notre secteur, vous conviendrez que ce n'est pas du tout adapté et serait préjudiciable à notre situation. De son côté, la Fédération des Offices Publics de l'Habitat est opposée à la transformation d'AB-Habitat en Société Anonyme et travaille aux moyens pour l'éviter.

Ce changement aurait également de graves conséquences sur les 140 agents publics personnels de notre Office qui se retrouveraient face à une situation de non-choix qui consisterait d'être mis à la disposition du Centre de Gestion ou de renoncer à leur statut. Nous tenons à rappeler que c'est leur travail et leur dévouement de ces fonctionnaires, souvent décriés, qui ont construit et mis en œuvre la mission de service public du logement sur notre territoire pendant plus de 90 ans avec une qualité notoirement reconnue.

La C.G.T. AB-Habitat tient à réaffirmer sa volonté de :

- Préserver un statut d’Office Public de l’Habitat à AB-Habitat afin de poursuivre efficacement notre mission de service public pour mettre en œuvre le droit au logement de qualité à un prix abordable pour tous ;

- Maintenir et améliorer une gestion de proximité et les conditions d’exercice de nos missions (présence des gardiens dans les cités, logement de fonction, agences de proximité) ;

- Maintenir, au sein de l’établissement public, l’ensemble des emplois privés et publics et l’ensemble des acquis sociaux

- Agir pour que les politiques d’habitat menées sur les territoires d’Argenteuil et de Bezons entendent et répondent aux besoins de ses habitants.

Nous souhaitons connaître votre position sur ce sujet, en tant que Ministre du logement, garant de la légalité républicaine et en particulier du patrimoine public. Que comptez-vous faire face à cette situation et pour le devenir de notre Office ?

Nous souhaitons également que vous nous donniez des informations sur les possibilités de recours pour que notre Office reste un Office Public de l'Habitat.

Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

De notre côté nous vous informons que la C.G.T. a lancé une campagne de sensibilisation et d'actions auprès de la population, des associations de locataires et différents partenaires attachés au droit au logement pour s'opposer à la privatisation d'AB-Habitat

 

Dans l'attente de votre réponse, soyez assuré, Madame le Ministre, de notre détermination et de notre attachement à préserver notre Office Public.

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 09:40

Vous trouverez ci après le message que nous adresse le Président l'Association Régionale CNL Ile de France suite à l'envoie du tract diffusé aux locataire contre la privatisation d'AB-Habitat http://www.cgt-ab-habitat.com/2015/02/agir-ensemble-contre-la-privatisation-d-ab-habitat.html.

"Merci de votre envoi.

Je le retransmets à nos amis de la fédération et aux amis des fédérations d'Île-de-France. Ils pourront ainsi s'en inspirer pour dénoncer les conséquences prévisibles pour les locataires, hausse des loyers, pression sur les travaux etc...

Vous avez le soutien de l'association régionale CNL Île-de-France dans cette bataille.

Je note que l'orientation a changé et qu'au lieu d'aller vers un EPL, le choix serait vers une SCIC tout à fait privé. De toute façon il faudra que le ministère donne son accord d'où l'intérêt de la saisir - tout en maintenant la pression directe, pétitions etc... La fédération des offices travaille sur ce sujet, en saisir le président sera utile sinon nécessaire.

Bien amicalement et bon courage,

Michel Mittenaere

Président Association Régionale CNL Île-de-France

Membre du Bureau Confédéral
Membre du CESER Île de France
"

Les associations de locataires s'opposent à la privatisation d'AB-Habitat

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 09:38

Indecosa CGT Argenteuil Bezons s'oppose à la privatisation d'AB-Habitat

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 00:04

AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires

AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires
AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires
Agir ensemble contre la privatisation d'AB-Habitat
AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires
AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires
AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires
AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires
AB-Habitat doit rester au service des locataires pas des actionnaires
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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 13:45

nuit-solidaire.jpg

nuit solidaire 2

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:56

Rallye du droit au logement à Enghien : dénonçons les égoïsmes locaux

52 

Voir en images, cliquez  Rallye-Enghien-01-2015 Rallye-Enghien-01-2015

42

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mal logement

 

En France

- 10 millions de personnes touchées par la crise du logement

- 3,6 millions de personnes mal logées, dont 133000 sans domicile

- 1,2 millions de ménages en attente d'un logement 

- En 2013 il y a eu 453 personnes mortes de la rue

 

Dans le Val d'Oise

- 42 villes hors la loi et égoïstes,

- 45 893 demandeurs de logements sociaux en 2013,

- 12 000 logements insalubres,

- de plus en plus de Sans Domiciles Fixes,….

 

14 ans après la loi Solidarité Renouvellement Urbain (SRU) qui impose aujourd'hui 25% minimum de logement sociaux dans chaque ville

Le palmarès des villes du Val d'Oise hors la loi et égoïstes

 

Villes

% de logements sociaux

Nombre de logements sociaux manquants pour atteindre 25%

Villes sanctionnées par le Préfet qui a majoré l'amende payée par ces villes compte tenu de leur volonté de ne pas respecter les engagements en matière de construction de logements sociaux.

La Frette-sur-Seine

2,35%

415

Montlignon

2,43%

223

Nesles-la-Vallée

4,82%

155

Frépillon

12,24%

147

Andilly

15,73%

84

Autres villes du Val d'Oise hors la loi ayant moins

de 25% de logements sociaux

Saint-Witz

0,23%

214

Puiseux-en-France

0,73%

298

Fontenay-en-Parisis

2,02%

148

Le Plessis-Bouchard

4,88%

632

Auvers-sur-Oise

6,67%

525

Parmain

6,79%

375

Marly-la-Ville

7,14%

360

Enghien-les-Bains

9,48%

846

Margency

9,57%

177

Mériel

10,15%

281

Saint-Prix

12,15%

341

Saint-Leu-la-Forêt

12,85%

733

Butry-sur-Oise

13,15%

97

Vémars

14,58%

91

Herblay

14,70%

1057

Beauchamp

16,25%

312

Deuil-la-Barre

16,71%

792

Cormeille-en-Parisis

16,74%

767

Méry-sur-Oise

17,04%

265

Montmorency

18,54%

574

Champagne-sur-Oise

18,66%

113

L'Isle Adam

18,73%

319

Fosses

18,87%

206

Louvres

19,56%

185

Saint-Brice-sous-Forêt

19,66%

272

Domont

19,68%

318

Osny

20,16%

273

Ezanville

20,68%

161

Courdimanche

21,45%

85

Eaubonne

21,49%

343

Taverny

21,82%

324

Franconville

22,95%

283

Menucourt

23,75%

24

Survilliers

23,78%

19

Bessancourt

24,09%

24

Vauréal

24,12%

46

Soisy-sous-Montmorency

24,79%

16

TOTAL de logements sociaux manquants pour respecter la loi imposant un taux minimum de 25%

12 916 logements manquants

 

Application du Droit au logement

pour tous et partout

Un plan d'urgence pour le Val d'Oise

- Construction de véritables logements sociaux

- Application de l'obligation d'un taux minimum de 25% de logements sociaux sur chaque ville du Val d'Oise

- Halte à la flambée des loyers et des charges

collectif logement 95

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 09:19

cgt-adoma.jpg

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 20:44

Châteauroux , Paris, partout… :

menaces d’expulsions avant le 1er novembre

A quelques jours de la trêve hivernale, les expulsions se multiplient,

Compte à rebours …

 

Malgré le drame de La Rochelle, le 15 octobre dernier, où un locataires s’est donné la mort quelques heures avant son expulsion, malgré un nouveau drame évité de justesse ce matin à la Seyne-sur-mer, le gouvernement se refuse à prononcer un moratoire sur les expulsions.

A Châteauroux une famille sans logis qui a occupé un logement municipal vacant peut être expulsée à tout moment, sans relogement.

Dans ce contexte de dysfonctionnement des dispositifs d’hébergement faute de moyens financiers et de volonté politique, de crise grave du logement, expulser des habitants c’est décider de les laisser survivre  dans la rue, sans toit, et de les livrer à la violence des intempéries et des agressions.

A Paris, et dans les autres villes, des milliers de locataires ont reçu leur dernier avis avant l’expulsion.

Nous exigeons :

·     Moratoire immédiat sur les expulsions locatives

·     Baisse des loyers et des charges

·     Mobilisation/Réquisition de 100 000 logements pour les sans logis et les prioritaires DALO

·     De l’argent public pour construire des HLM, pas pour loger les riches et leurs enfants, ou détruire des quartiers populaires

·     Réalisation de 200 000 vrais  logements sociaux

dal

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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 10:20

Conseil Municipal : Argenteuil noyé dans la Métropole du Grand Paris ?

CM-16102014.jpg

La C.G.T. AB-Habitat a de nouveau manifesté son opposition pour qu'Argenteuil rejoigne la Métropole du Grand Paris.

Les affiches décoratives ont été installées sur le parcours entre l'Office et la Mairie d'Argenteuil.

Nous avons également rappelé aux élus qu'il y en a marre de leur guéguerre et qu'ils doivent faire passer l'intérêt des argenteuillais d'abord.

images 20141016 183820 images-20141016_190159.jpg images-20141016_184102.jpg     images-20141016_184041.jpg

 

Le Maire a fait voter les 2 délibérations :

- la demande d'adhésion à la Communauté d'agglomération Seine Défense (92)

- la saisine du représentant de l'Etat pour la répartition de l'actif et du passif et la liquidation de la communauté d'agglomération Argenteuil Bezons.

 

Pour autant rien n'est encore définitif car il faut que les autres villes prévues dans cette communauté d'agglomération délibèrent également. De plus la création de cette agglomération fait débat sur le département des Hauts de Seine. Voir également articles ci dessous.

Il en est de même concernant la liquidation de la Communauté d'agglomération Argenteuil Bezons, c'est quelque chose qui ne se fait pas si rapidement.

 

Le danger est bien réel mais tant que ce n'est pas fait il y a nécessité de se mobiliser pour préserver les intérêts des habitants de nos villes, de notre Office et des personnels. 

 

 


 

Argenteuil évoqué lors du conseil communautaire de Seine-Défense

Un “écho” paru le 24 septembre dans le magazine “L’Express”, affirmait qu’Éric Cesari, président (UMP) de la communauté d’agglomération Seine-Défense (Courbevoie et Puteaux) «devrait annoncer dans les prochaines semaines» l’extension de Seine-Défense. «Elle accueillerait Villeneuve-la-Garenne, Bois-Colombes, Argenteuil et Colombes, soit 354 000 habitants».

La perspective qu’Argenteuil arrive dans cette agglomération inquiète déjà certains élus locaux. Éric Cesari a été questionné à ce sujet lors du dernier conseil communautaire de Seine-Défense, le 10 octobre, notamment sur «la dette d’Argenteuil, 80 millions d’euros, qui reviendrait à la charge de la nouvelle collectivité en cas d’alliance. Vous qui êtes si attentif à ce que nous ne fassions pas de dette…»

 

Éric Cesari a répondu que s’agissant d’Argenteuil, «il ne peut y avoir de démarche avant [qu’elle] ne soit sortie de sa communauté actuelle (…) Pour l’instant nous sommes engagés dans des discussions. Il n’y a de prise de position définitive de la part de personne». Concernant la dette, «il y a des mécanismes prévus par les textes pour limiter les impacts financiers». Alors que certains à Seine-Défense verraient plutôt cette agglo se tourner vers «son territoire naturel : Nanterre, La Garenne-Colombes, Suresnes, Rueil-Malmaison et pourquoi pas Neuilly», Éric Cesari a plaidé pour arrimer son territoire à Colombes, Bois-Colombes ainsi que Genneviliers, une «démarche qui est celle du développement économique. Le bassin de vie et de développement est de ce côté-là, vers la boucle nord».

 


 

Des élus ne veulent pas unir La Défense et Argenteuil
F.H. | 17 oct. 2014, 07h00

Ils souhaitent un référendum. Des élus de Courbevoie et Puteaux demandent un référendum sur la création d'une nouvelle intercommunalité qui irait de La Défense à Argenteuil (Val-d'Oise). Hier soir, le conseil municipal () de cette ville -- très endettée -- du Val-d'Oise devait voter la sortie de son agglomération actuelle, afin de rejoindre la communauté formée par Colombes, La Garenne-Colombes et Bois-Colombes, dès le 1er janvier. En attendant la prochaine étape : rallier la communauté d'agglomération Seine Défense, composée des villes de Courbevoie et Puteaux. Or Eric Cesari,  (UMP) de Seine Défense, n'a pas caché sa volonté d'agrandir l'agglomération vers le nord du département, alors qu'il se dit opposé à une union avec la communauté d'agglomération du Mont-Valérien (Nanterre-Rueil-Suresnes).

, MoDem et EELV veulent la « Grande Défense »


« En écartant par principe un regroupement des communes aux alentours de La Défense, le projet de territoire proposé par Eric Cesari va conduire de fait à couper en deux ce bassin de vie et d'activité économique », déplore Jean-André Lasserre, conseiller général (PS) de Courbevoie Sud. Les élus de l'opposition PS, MoDem et EELV de Puteaux et Courbevoie soutiennent la création d'un territoire de la « Grande Défense » dans le cadre la création de la métropole du Grand Paris. Cette « Grande Défense » regrouperait Puteaux, Courbevoie, Nanterre, Suresnes, Rueil-Malmaison, La Garenne-Colombes et Neuilly, pour constituer un bassin de vie et d'emplois de 440 000 habitants.

 



Le divorce avec Bezons est-il possible ?
Maïram Guissé | 17 oct. 2014, 07h00
 
Pour Georges Mothron (2e en partant de la droite), le maire UMP d’Argenteuil, la séparation entre sa ville et Bezons interviendra le 1er janvier 2015.(LP/Alexandre Boucher.)

La séparation entre Argenteuil et Bezons semble inéluctable. Hier soir, dans une salle comble et un calme inhabituel, s'est tenu à Argenteuil un conseil municipal extraordinaire. L'adhésion définitive à la communauté d'agglomération Seine Défense (Hauts-de-Seine), composée actuellement de Courbevoie et Puteaux, a été votée à la majorité. « Colombes et Bois-Colombes doivent voter des délibérations pour rejoindre les deux villes, déclare le maire , Georges Mothron. Et cela assurera la continuité territoriale avec les communes de Seine Défense. » Philippe Doucet, élu d'opposition, évoque un « numéro de bluff ».

Pourquoi le maire veut-il quitter l'agglomération ?


Georges Mothron refuse que l'agglomération soit dirigée par Philippe Doucet. « Il a mis la ville à genoux pendant son mandat de maire », explique l'élu UMP, qui a repris la commune aux dernières municipales. « En 2008, la dette de la ville était de 200 M€, elle est passée à 300 M€. L'agglomération, créée en 2005, était vierge de dette. Aujourd'hui, elle en a une de 100 M€. » Le  socialiste est persuadé qu'il s'agit d'un règlement de comptes. « C'est un sujet très important qui doit dépasser les considérations de personne », martèle-t-il.

La ville a-t-elle vraiment le droit de claquer la porte ?


Oui. « Dès lors que la communauté d'agglomération ne compte que deux communes, le retrait de l'une d'entre elles est une dissolution », explique la préfecture. Selon l'article 5216-9 du Code général des collectivités territoriales, « la communauté d'agglomération est dissoute, par décret en Conseil d'Etat de plein droit lorsqu'elle ne compte plus qu'une seule commune membre. » Ce décret détermine les conditions dans lesquelles l'agglomération est liquidée.

Que signifie le vote d'hier soir au conseil municipal ?


« Nous actons la volonté de rejoindre Seine Défense, explique le cabinet du maire. Et, en second point, nous demandons à l'Etat de trancher sur la part de la dette revenant à Argenteuil, sur les choses dont elle dispose... » Comme dans un divorce, il s'agit d'appliquer la séparation de biens.

Quand le divorce sera-t-il prononcé ?


Georges Mothron ne laisse planer aucun doute. Argenteuil se séparera de Bezons le 1er janvier 2015. « Nous savons bien que la dissolution de l'agglomération se fera progressivement jusqu'en avril 2015. Mais rien n'empêche Argenteuil de rejoindre Seine Défense en début d'année. Les villes de cette nouvelle communauté, dans un premier temps Colombes et Bois-Colombes, vont délibérer dans les semaines à venir. Tout va arriver très vite », insiste le cabinet du maire.

Qu'est-ce que cela va changer pour les habitants ?


« L'intérêt d'Argenteuil est de se tourner vers La Défense et Paris, réagit le cabinet du maire. C'est plus avantageux en termes d'emplois, d'opportunités, de développement de la ville. » La commune espère aussi qu'il y aura un impact sur la fiscalité. « Il y a un matraquage fiscal des habitants, on peut arrêter cela en rejoignant Paris Métropole. Ça ne se fera pas en un jour. Mais avant la fin de son mandat, Georges Mothron tiendra sa promesse de baisser les impôts. »

Des projets risquent-ils de tomber à l'eau ?


Rien ne peut entraver les chantiers débutés dans l'agglomération. Philippe Doucet et Dominique Lesparre, maire (PC) de Bezons, sont catégoriques. « Un budget a été voté sur trois ans avec un plan d'actions, insiste le second. Nous allons continuer de travailler. » Les dossiers concernant les bords de Seine se poursuivront donc normalement. « Tout comme le travail commencé avec Autolib' pour que les voitures en libre-service arrivent dans les deux gares d'Argenteuil et au pont de Bezons », détaille Philippe Doucet.

Que va devenir Bezons ?


Dominique Lesparre ne croit pas au départ d'Argenteuil. « Le maire demande à rejoindre une agglomération qui n'est pas créée et dans laquelle il n'y a pas de continuité territoriale, argumente-t-il. C'est un mensonge d'affirmer que la communauté sera dissoute au 1er janvier 2015. »

Bezons ne compte pas quitter l'agglomération. « Dans le meilleur des cas, Argenteuil rejoindra Paris Métropole le 1er janvier 2017. Dans le pire des cas, au 1er janvier 2016. D'ici là, nous restons ensemble. » De son côté, le préfet de région propose à la ville de se tourner vers le département des Yvelines.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 22:03
Signez la pétition en ligne : cliquez sur le lien suivant : link

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La maison des syndicats n'est pas A VENDRE!!!

Le bâtiment mis à disposition des différents syndicats depuis 1979, situé 26 rue Francis Combe à CERGY  va être mis en vente. Les organisations syndicales devront le libérer fin février 2015. Plus que jamais, les salariés ont besoin des syndicats et de leur maison départementale pour les recevoir, les écouter, les orienter, les organiser collectivement en créant des syndicats d’entreprises et de les suivre individuellement en montant des dossiers aux Prud’hommes.

Expulser les syndicats de leurs locaux, alors que leurs missions sont reconnues d’Utilité Publique, n’est pas la SOLUTION !

 Nous, Salariés, retraités, privé d’emplois et citoyens, exigeons :

Le retrait immédiat du projet de vente de notre Maison départementale des Syndicats. Et le respect de nos droits fondamentaux de  nous organiser, de nous défendre et de lutter pour la satisfaction de nos revendications.

Vous pouvez télécharger la motion que nous vous invitons à envoyer et la pétition à faire signer et à retourner à l'UD CGT : cliquez sur le lien suivant :  motion petition Maison syndicats motion petition Maison syndicats

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 20:10

 

OSICA EFIDIS

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 19:10

 

 urgence logement cher 

La plate forme logement des mouvements sociaux appel à

une marche vers Matignon

MERCREDI 3 SEPTEMBRE

18h Place du palais Royal (PARIS)

 

 

- Pour l’arrêt des aides aux spéculateurs, aux promoteurs et aux rentiers, pendant que les locataires les mal logés et les sans logis souffrent de la crise du logement et du logement cher.

- Pour la baisse des loyers, la construction massive de vrais logements sociaux, le respect des droits des mal logés et des sans logis, l’arrêt des expulsions

 

Le plan de relance du logement annoncé par le 1er ministre vient scandaleusement aider les riches à renforcer leur patrimoine et à loger leur famille, aux frais de l’État.

Il vient alléger les impôts sur les profits tirés de la spéculation foncière.

Il prévoit également de limiter l’impact de la Loi DUFLOT, en ce qui concerne l’encadrement des loyers. Depuis quand le premier inistre ou le Maire peut il décider de la mise en œuvre ou non d’une loi votée par le parlement ?

Pourquoi les classes populaires devraient elles continuer à payer des loyers excessifs, à une minorité de possédants ?

 

À travers cette annonce, le Premier Ministre donne gain de cause aux lobbies des milieux de l’immobilier, des promoteurs et des bailleurs privés. Il franchit une ligne blanche que les Gouvernements précédents n’avaient pas osé dépasser .

 

Nous demandons :

la baisse des loyers immédiate, par la mise en place et le renforcement de l’encadrement à toute les agglomérations où les loyers ont augmenté plus rapidement que les revenus des classes populaires,

La réalisation annuelle de 200 à 250 000 vrais logements sociaux, grâce à la mise à disposition des terrains publics, la restitutions des 180 milliards d’euros de l’épargne populaire détournée par les banques, la reconstitution des capacités de financement des HLM par le 1% et l’abandon des aides fiscales aux riches.

Le respect rigoureux de la loi DALO, du Droit à l’hébergement, l’application de la loi de réquisition, l’arrêt des expulsions.

 

PLATE-FORME LOGEMENT DES MOUVEMENTS SOCIAUX

http://contrelelogementcher.org

 

Logement : CSF, DAL, CNL, ACDL, CGL , Advocacy, AFVS, Bagagérue, CAHL 94, CAL, Copaf, CoL3e, CoL14e...

Syndicats: CGT, FSU, Sud Santé Sociaux, SAF, Syndicat de la Magistrature, Union Syndicale Solidaires, USP ...

Solidarité : AITEC, ATTAC, AC !, CNAFAL, Fondation Copernic, MRAP ...

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 22:25

La C.G.T., le syndicat qui rassemble

et agit au service de TOUS

 

La lutte paie !

 

L’assemblée générale des personnels qui s’est réunie ce mardi 27 mai s’est majoritairement prononcée pour que votre syndicat CGT accepte les dernières propositions de la direction dans le cadre de la NAO 2014.

 

Cela n’aurait pas été possible sans la mobilisation massive des personnels. Cette mobilisation ne date pas du préavis de grève du 28 mai. Depuis le début la CGT a tout fait pour rassembler l’ensemble des personnels afin de faire la liste des revendications, élaborer des propositions, décider des actions… Depuis décembre nous avons mené ensemble de nombreuses actions visibles et déterminées : assemblées des personnels, rassemblement aux vœux de l’ex Président de l’Office, multiples opérations de décoration, 3 appels à la grève, intervention auprès du nouveau Président et nouveau préavis de grève pour le 28 mai. Nous nous félicitons que la FSU ait soutenu l’action décidée avec les personnels pour le 28 mai.

Il est incontestable que la détermination de la CGT, le rapport de force a joué positivement pour aboutir à un accord gagnant/gagnant, sans qu’aucun personnel n’en soit exclu, ce qui était loin d’être le cas à la clôture des négociations. La CGT tient à remercier tous ceux qui ont participé aux actions au service de tous et particulièrement ceux qui ont eu des retenues sur leur salaire pour avoir fait grève. Nous tenons également à remercier le nouveau Président pour avoir favoriser l’établissement d’un dialogue social.

 

La CGT se félicite que ses propositions ait été retenues par la direction :

- même montant d’augmentation pour tous les salariés (privé/public, ouvriers employés et cadres). Pour le public cela passe par la revalorisation du régime indemnitaire.

- réintégration et augmentation de l’enveloppe financière initiale. 

 

 

Nous avons obtenu que tous les personnels, quelque soit leur statut ou leur grade/classification bénéficient d'une revalorisation de salaire de minimum 45€ brut, avec effet rétroactif au 1er janvier 2014.

Comme à son habitude, votre syndicat CGT vous a consulté avant de donner son accord et lever le préavis de grève déposé pour mercredi 28 mai, tout en faisant part de vos remarques. Car si ces propositions sont une réelle avancée, elles ne compensent pas complètement les pertes de pouvoir d'achat subies ces dernières années par les personnels qui sont évaluées à 100€.

En revanche, nous avons aussi fait part de la prise de conscience des uns et des autres que le rapport de force était le seul moyen efficace pour faire aboutir les légitimes revendications des personnels. Nous invitons la direction à mieux les prendre en considération afin d’établir un réel dialogue social apaisé.

 Restons unis et solidaires pour continuer à être entendus et reconnus !

 

 

 

Vous avez pu évaluer la détermination et l’efficacité de votre syndicat CGT, nous vous invitons à le rejoindre.

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 11:35

Préavis de grève chez AB-Habitat

Suite aux propositions de la direction en matière de revalorisation des salaires, l'assemblée des personnels d'AB-Habitat avec leur syndicat C.G.T. a décidé de déposer un préavis de grève pour le Mercredi 28 Mai 2014.

Ils dénoncent l'attitude et les choix de la direction en matière de revalorisation des salaires.

Alors que la perte mensuelle de pouvoir d'achat de ces dernières années est de 100 €, la direction propose de revaloriser les salaires entre 0 € et 20 € net pour la grande majorité des personnels.

Ils dénoncent les provocations de la direction. En effet l'enveloppe financière prévue dans le budget pour les salaires au début des négociations a été réduite à la fin des négociations.

Les personnels dénoncent les nombreux gaspillages financiers :ab-habitat-en-greve.jpg

les emplois fictifs représentant un coût de plus de 100 000 € par an.

la politique clientéliste en direction des commerces (travaux, rabais sur les loyers,...) alors que ce n'est pas notre coeur de métier.

- l'augmentation de la vacance des logements. Depuis le mois de mars il n'y a pas eu de commission d'attribution de logement. C'est presque 200 logements libres qui attendent des locataires. Cette situation est scandaleuse compte tenu du nombre de demandeurs de logement et des pertes de recettes de près de 150 000 €. 

La C.G.T. estime qu'en stoppant les gaspillages financiers il est possible de stopper la flambée des loyers et répondre aux légitimes revendications des salariés qui mettent en oeuvre le Service Public du logement.

D'autres choix sont possibles

La C.G.T. a démontré qu'en gardant la même enveloppe financière votée dans le budget 2014 il était possible de réduire les pertes de pouvoir d'achat pour l'ensemble des personnels. En effet si la direction a les moyens de payer des emplois fictifs elle devrait avoir les moyens de revaloriser les salaires de ceux qui travaillent réellement pour l'Office. La C.G.T. demande la suppression des emplois fictifs.

La C.G.T. s'interroge sur les réelles motivations de la direction : chercherait elle à déclencher un conflit social pour mettre en difficulté de nouveau Président de l'Office, Dominique Lesparre ? En effet la C.G.T. a rencontré M. Lesparre qui a exprimé que ce type d'attitude ne correspondait pas à sa conception du dialogue social.

Dans le cadre du préavis de grève une rencontre va avoir lieu le 26 mai avec la direction. La C.G.T. espère que la direction changera d'attitude et fera des propositions sérieuses afin d'éviter le développement d'un conflit social préjudiciable au bon fonctionnement d'AB-Habitat.

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 10:49

L’élection des conseillers Prud’hommes : je signe pour !

Cliquez sur le lien pour signer : link

Par un article du projet de loi sur la démocratie sociale qui doit être soumis au Parlement au printemps 2014, le gouvernement pourrait être autorisé à procéder par ordonnance pour remplacer cette élection par un mécanisme désignant les conseillers prud’hommes sur la base de la nouvelle mesure de la représentativité syndicale.

Cette suppression de l’élection des conseillers prud’hommes au suffrage universel est une attaque à la citoyenneté et un déni de démocratie : 
- 5 millions de chômeurs, ainsi que les travailleurs précaires, se verraient privés de toute expression vis-à-vis de leurs juridictions prud’homales, ne participant pas aux élections des représentants du personnel au sein des entreprises, scrutin sur lequel la représentativité syndicale est désormais mesurée … 
- 5,4 millions de salariés ne pourraient pas faire entendre leur voix en 2015 n’ayant pas été pris en compte dans la mesure de la représentativité actuelle

C’est tout simplement inadmissible ! 
Élus tous les 5 ans au suffrage universel, les conseillers Prud’hommes sont une force inestimable pour les salariés qui veulent obtenir réparation d’un préjudice subi de la part de leur employeur, qu’ils soient précaires, privés d’emploi ou retraités. 
Avec la CGT, j’exige le maintien des élections prud’homales en 2015 !

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 15:28
Signez la pétition : http://www.marche12avril.org/

marchons

Maintenant ça suffit ! Marchons contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses

Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême-droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.

En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.

Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, à un logement stable et décent.. Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrant-e-s. La répression s’abat sur les sans papiers, les roms, les plus précaires, et celles et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.

Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.

Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses. Cette marche ne restera pas sans lendemain.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 19:19

greve oph Bonneuil 1

greve oph Bonneuil 2

26-03-14 MANIF VERS MAIRIE

26-06-14 MAIRIE

PHOTOS PIQUET 25-03-2014

 

 

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 21:44

Logement en Île-de-France…

Une pénurie alarmante !

La loi ALUR…

Une loi sans ambition !

29 mars

La loi Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové votée à un titre prometteur... Mais les ambitions affichées par la ministre du Logement se heurtent au désengagement du gouvernement. Le budget public du logement 2014 ne permet pas une politique de construction massive de logements sociaux.

Malgré la volonté affichée, il sera difficile voire impossible pour les organismes HLM de produire les logements sociaux correspondant aux besoins qui explosent !

Au-delà des déclarations, Madame Dufflot est en phase avec les choix politiques

du premier ministre, plus sensible aux revendications du MEDEF qu’aux revendications des salariés.

Les politiques d’austérités imposées aux services publics, le refus de favoriser la relance de la consommation par l’augmentation des salaires et pensions ou encore le cadeau au patronat de 20 milliards d’Euros fait aux entreprises et actionnaires, ont pour conséquence d’asphyxier les budgets publics, notamment celui du logement.

L’accès à un logement correspondant à ses besoins, à proximité de son travail, accessible financièrement… les salariés franciliens sont massivement confrontés à ces problèmes

L’Île-de-France est la 1ère région économique du pays, elle attire de nouveaux habitants, les évolutions de vie et le vieillissement de la population augmentent également les besoins en logement. Ces phénomènes réduisent le nombre de logements disponibles et participent à l’explosion des loyers des bailleurs privés (24% en 10 ans).

Le fameux parcours résidentiel qui permet d’adapter son logement aux différentes situations familiales n’est plus possible. Les situations de surpeuplement ou de cohabitation sont réelles et la cherté des loyers bloquent la mobilité de tous. Les résidences individuelles en grande couronne représentent 53% du parc, correspondent-elles à un véritable choix des ménages ou est-ce le seul moyen de se loger dignement ? A quel prix ? Le financement du logement peut correspondre à 50% des ressources et les distances domicile/travail sont de plus en plus longues. Une véritable centrifugeuse sociale éloigne les salariés les plus précaires des lieux d’activité du centre de la région.

Les inégalités territoriales et sociales s’accentuent, Paris accueillent 33% des cadres de la région et 13% des ouvriers, la grande couronne 48% des ouvriers.

Et le logement social… 400 000 franciliens sont en attente d’une réponse d’un Office de l’Habitat ou d’un organisme HLM. Des organismes HLM asphyxiés financièrement et dans l’incapacité de mettre en oeuvre de nouveaux programmes de constructions. En 2014, l’aide à la pierre versée par l’Etat atteint à peine 800 millions d’Euros dont 400 millions pour l’Ile de France. C’est moins que le montant de la TVA dont s’acquittent les offi ces HLM. Et surtout cela représente seulement 400 Euros d’aide public de l’Etat par appartement, pour un coût moyen de 195 000 Euros par logement social produit.

 

Ce qu’il faudrait c’est construire 70 000 logements sociaux par an en Ile de France et un budget public à hauteur de ce défi . Des terrains publics sont disponibles dans les communes, la priorité doit être donnée pour la construction de logement social.

La loi fixe au minimum 25% de parc social dans toutes les communes, Chiche !

Si Champigny dans le Val de Marne compte 40% de logements sociaux, Saint-Maur sa voisine n’atteint que 7%. Pourquoi le Préfet n’attribuerait-il pas, comme le permettent ses prérogatives, des permis de construire aux sociétés HLM face aux mairies qui délibérément ne font pas le choix du social ? Les amendes pour non-respect de la loi, même multipliées par cinq, sont loin d’être une mesure contraignante pour inverser les choix politiques d’exclusion des familles populaires de nombreuses villes franciliennes, dont l’emblématique ville de Neuilly sur Seine avec ses 2% de logements sociaux.

Le projet Grand Paris Métropole va amplifi er le phénomène d’hyper concentration de l’activité économique autour de quelques pôles tertiaires ou fi nanciers, à l’image de La Défense, complètement déconnectés des lieux d’habitat et de vie de millions de franciliens.

La majorité des habitants n’a rien de bon à attendre de ce projet en matière de logements, de transports et de services publics. Il est même certain que les prix de l’immobilier autour des nouvelles gares du « Grand Paris Express » vont s’envoler obligeant les résidents actuels à s’éloigner encore un peu plus loin. La loi du Grand Paris dessaisit d’ailleurs les communes des emprises foncières autour des gares. 

Dans le même temps, le gouvernement continue de siphonner les fonds d’Action Logement issus de la collecte des entreprises. En utilisant l’argent du « 1% logement », pour favoriser la création de logement dans les zones d’activité de son choix (6 bassins d’emplois) au détriment du financement de l’ensemble des projets en Ile de France.

La ministre du logement en charge du dossier « Grand Paris » présente une feuille de route et promet 70 000 logements /an privé et public. Elle encourage les maires bâtisseurs… mais avec quels moyens ? La réalité, malgré les promesses de produire 70 000/an, c’est pour 2013 : 32 000 logements construits !

L’encadrement des loyers prévu à l’automne régulera peut-être les augmentations de loyers mais n’entrainera aucune diminution des loyers actuels exorbitants dans le privé

 

La CGT revendique :

• L’accès pour tous au logement décent et le maintien dans les lieux sans discrimination de nationalité, de situation sociale.

• La construction de logements sociaux adaptés et accessibles en très grand nombre à minima 70 000/an.

• De lutter contre le logement cher avec une réelle politique d’encadrement des loyers et une obligation forte quant à l’application de la loi SRU dans chaque commune.

• d’arrêter les expulsions qui sont à la fois une atteinte à la dignité humaine, une hérésie sociale et un non-sens économique

• de réquisitionner les logements vides. Cette procédure prévue par la loi doit être mise en oeuvre.

• De favoriser l’accès au logement autonome des jeunes.

• De dégager des financements pour le budget logement, d’augmenter les ressources du livret A disponibles, de taxer les logements vides et les locaux inoccupés, d’instaurer un dispositif d’imposition combattant les plus-values mobilières et foncières spéculatives.

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Service Public du logement

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Histoire des structures de la CGT

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