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Fier.e.s de travailler pour le service public du logement

 

 

1 novembre 2017 3 01 /11 /novembre /2017 18:59

Pour eux, le logement social public est «en danger». Des représentants CGT de Finistère Habitat et de l'Opac Quimper-Cornouaille alertent sur les conséquences de la baisse des APL voulue par le gouvernement.

L'annonce par l'exécutif d'une seconde baisse des aides au logement (APL), qui vise les bailleurs sociaux cette fois, a mis le feu aux poudres. Après les critiques émanant d'une partie des offices publics de l'Habitat finistériens, c'est au tour des représentants CGT d'exposer leurs « inquiétudes ». « Le logement public n'a plus de visibilité pour demain, ça va forcément rejaillir négativement sur le marché local », préviennent Gilbert Phelep et Jacques Rannou, membres du conseil d'administration de Finistère Habitat et de l'Opac Quimper-Cornouaille ; des bailleurs qui représentent, respectivement, 10.000 et 9.000 logements dans le département.

La mesure devrait entrer en application au 1er janvier 2018. En l'état actuel des négociations, elle obligera les bailleurs sociaux à baisser leurs loyers de 60 € afin de compenser une diminution équivalente des APL alloués aux locataires. « Si c'est aux opérateurs de jouer l'amortisseur, il y a un risque de dérapage », estiment les représentants syndicaux.

 

Problème majeur, selon eux : la réduction de la capacité d'investissement : 4 M€ en moins par an pour l'Opac, soit près de 70 % des ressources, et de 6 à 7 millions d'euros pour Finistère Habitat, soit la moitié du budget alloué à l'investissement. Des baisses qui impacterait d'abord les communes rurales. « Les promesses de réhabilitation de nombreux centres-bourgs risquent de ne pas être tenues », soulèvent ceux qui rappellent qu'en 2016, 32 communes ont fait appel à Finistère Habitat pour des rénovations.

Les délégués CGT pointent plusieurs risques : un positionnement des bailleurs vers le neuf et la vente du patrimoine locatif. Une piste actuellement étudiée par les offices publics. « Les locataires ne seront pas épargnés, ajoutent-ils. Tout ce qui est fait pour améliorer leur quotidien va être réduit à néant », s'alarme Gilbert Phelep. Il cite des exemples : « Ravalement de façade, rénovation thermique ou espaces verts ».

 

« Risques pour le personnel »

Autre menace, « que les bailleurs, s'ils ne sont pas scrupuleux, se tournent de plus en plus vers des personnes qui ne bénéficient pas de l'APL ». Aujourd'hui, 60 % des locataires de Finistère Habitat bénéficient de l'APL. Gilbert Phelep évoque enfin le risque pour le personnel des offices publics. « Le manque de moyens aura des effets sur l'emploi, nous avons beaucoup d'inquiétudes sur le devenir des salariés ». Victimes collatérales selon lui, les entreprises du bâtiment. « Il y aura, à terme, des conséquences économiques ».

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