Paris, 24 oct 2014 (AFP) - Publié aujourd'hui à 11h23 - Réagir
Mots-clés : Energie, Logement, Sondage.
Rénover ces logements, d'une superficie moyenne de 117 mètres carrés, représenterait un investissement de 35.000 euros par foyer soit 280 milliards d'euros, « l'équivalent du budget en chauffage de l'ensemble des foyers français sur dix hivers consécutifs », selon ce baromètre.
« Les coûts de rénovation thermique sont donc élevés, voire très élevés dans le cas de certains logements. Même dans le cas d'incitations fiscales importantes, ils ne sont pas à la portée de tous », a commenté Luc Rouach, responsable du développement de Powermetrix.
D'autant que parmi les foyers concernés, plus de la moitié sont des locataires vivant en appartement et 16% déclarent avoir déjà eu des difficultés à payer leur factures d'électricité.
Ils n'ont donc pas forcément le pouvoir de décision ni les moyens pour entreprendre ce genre de travaux.
Dans le détail, les situations d'un logement à l'autre sont très différentes et les efforts à entreprendre ne sont donc pas les mêmes.
Ainsi, 4% de foyers vivent dans un logement sans aucune isolation des murs et équipé de fenêtres à simple vitrage et devraient donc s'engager dans une rénovation de grande ampleur d'un coût de 500 euros le mètre carré.
A l'inverse, 6% vivent dans des logements déjà bien isolés qui nécessiteraient des rénovations plus limitées (150 euros/m²), comme l'acquisition d'appareils de chauffage plus performants.
19% se trouvent dans une situation intermédiaire et devraient engager des travaux ciblés comme l'isolation des murs et du plafond ou le remplacement des fenêtres pour un coût de 300 euros/m².
Pour améliorer leur consommation d'énergie, les ménages doivent aussi intervenir sur leur comportement de consommation, mais « sans rénovation thermique de l'habitat, les autres actions auront forcément un impact limité », estime Luc Rouach.
Par AFP