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3 février 2022 4 03 /02 /février /2022 18:54
Présidentielle. Le logement s’invite dans la campagne

À l’occasion de la présentation du 27e rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre, les candidats sont venus défendre leurs propositions dans le secteur de l’habitat.

Publié le
Jeudi 3 Février 2022
Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. © Pierrick Villette
Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. © Pierrick Villette
 

À presque deux mois de l’élection présidentielle, la Fondation Abbé-Pierre (FAP) a voulu « redonner au logement la place dans cette campagne qu’il a dans la société », selon son délégué général, Christophe Robert. À l’occasion de la sortie, le 2 février, de son 27rapport annuel, la FAP a donc invité l’ensemble des candidats, à l’exception de ceux d’extrême droite, à détailler leur programme pour répondre à la crise du mal-logement qui touche 4 millions de personnes. Après Emmanuel Macron, venu le matin défendre son bilan pourtant très critiqué par la FAP, l’après-midi a vu défiler les principaux candidats de gauche.

 

Fabien Roussel, le candidat communiste, a ouvert le bal, rappelant que « la question du pouvoir d’achat est prioritaire et que, dans celle-ci, le logement pèse de plus en plus ». Il a promis la construction de 200 000 logements sociaux par an et plaidé pour une « démétropolisation » de la France. Son objectif est « l’accès au logement social dans toutes les communes rurales », avec une loi SRU renforcée, qui viserait partout 27 % de HLM d’ici à 2031.

Convergence pour un encadrement des loyers

Cette volonté d’augmenter le nombre de logements sociaux se retrouve chez le Vert Yannick Jadot, qui table sur 150 000 supplémentaires par an pendant sept ans, quand ni la socialiste Anne Hidalgo ni Christiane Taubira n’ont donné d’objectif chiffré. La seconde a pris « l’engagement que l’État soit stratège sur le sujet », alors que la première a plaidé pour que « les préfets se substituent quand les maires refusent d’appliquer la loi SRU ».

 

La baisse du taux d’effort des ménages est au cœur de beaucoup de projets. L’objectif de Fabien Roussel est que les loyers « ne représentent pas plus de 20 % des revenus ». Le projet de la socialiste est, lui, centré sur la mise en place d’un bouclier logement « actionné quand le loyer sera supérieur à 30 % des revenus ». Jean Luc Mélenchon, pour la France insoumise, a, lui, proposé une garantie logement, Christiane Taubira ayant pour sa part plaidé pour une hausse de 30 % des APL.

Autre axe important, le contrôle des prix, via un encadrement des loyers renforcé. Pour ce faire, « il faut un pouvoir de contrôle et de sanction », a indiqué Fabien Roussel. Anne Hidalgo veut, elle, que celui-ci soit exercé par les maires. Pour Christiane Taubira, l’encadrement doit devenir « une règle dans les zones tenues ». Le candidat insoumis s’est démarqué : « Je ne veux pas me contenter de contrôler les loyers, a-t-il déclaré , je veux les bloquer et même les baisser. »

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