Paris le, 27 Juin 2019
Réunion du Comité d’Entreprise ordinaire du 27 juin 2019
Déclaration
Les salariés ont appris par voie de presse le 12 juin dernier le départ de Bruno ARBOUET sur un site spécialisé « Habitat et Collectivités Locales » relayé le 14 juin dans le journal national le MONDE puis dans le Figaro Immobilier du 22 juin.
Lors de son intervention au CE de l’UES du 13 juin, Bruno ARBOUET invité à s’exprimer, s’est refusé à commenter le départ annoncé du DG d’ALS avec lequel les relations semblent difficiles depuis quelques temps, et a laissé ainsi les salariés désorientés.
En effet, la restructuration interne majeure engagée par JL GUITARD validée par la gouvernance du groupe, en parallèle d’un CMVE d’envergure touchant près de 450 salariés impacte fortement les 3440 salariés d’AL Son départ annoncé sans lui laisser le temps d’en terminer la présentation au personnel et pire sans laisser le temps de pouvoir en juger la pertinence et l’efficacité est incompréhensible pour les collaborateurs.
8 jours après, le départ annoncé comme « immédiat » dans la presse de JL GUITARD patron de près de 2 800 salariés, n’a toujours pas fait l’objet d’une quelconque information au sein de l’entreprise.
Par contre, comme l’indique le FIGARO IMMO du 22.06.19 la prime de départ de «18 mois de rémunération globale brute négociée pour Bruno ARBOUET est largement commentée et jugée « excessive » par les commissaires du gouvernement au conseil d’administration du groupe. Ils menacent d’exercer leur droit de veto sur la décision du CA d’ALG relative au montant des indemnités liées à une démission d’une part, et remettent en question les modalités de désignation par le CA d’ALG de son successeur.
Les représentants du personnel se demandent comment, un groupe qui se veut être le leader incontournable du logement social en France, peut faire preuve d’autant de légèreté dans ses décisions, et traiter avec autant de mépris les 3 440 salariés de l’UES et plus largement les 18 000 salariés du Groupe AL, qui depuis 2015 sont engagés dans une réforme chaotique.
Les salariés du Groupe Action Logement ne veulent pas être les victimes collatérales d’une guerre de pouvoirs interne, et exige de leur Direction Générale d’être à la hauteur de leur mission, garants des missions de l’entreprise et des salariés.
Le Comité d’Entreprise
UES Action Logement.