Réunis au sein de la Plateforme logement des mouvements sociaux, qui regroupe des associations comme Droit au Logement (DAL), la Confédération nationale du logement (CNL) ou la Confédération syndicale des familles (CSF), et des syndicats (CGT, FSU, syndicat de la magistrature, etc.), les manifestants devaient se rendre près de l'Assemblée nationale, où certains souhaitaient camper.
"La loi Duflot, c'est du vent, la Loi Duflot, c'est du flan, pour les mal-logés, les sans abris et les locataires", a scandé le porte-parole du Dal Jean-Baptiste Eyraud, affirmant que le projet de loi, qui prévoit l'encadrement des loyers, allait "les encadrer à la hausse", mais "pas les baisser, notamment pour les locataires modestes. "Les seuls qui vont profiter d'une baisse de sloyers, ce sont les plus riches", a-t-il dénoncé.
Réclamant "un logement stable et décent pour tous", il a affirmé que le projet de loi n'apportait "rien" contre les expulsions locatives, "rien" pour reloger les familles reconnues prioritaires DALO, "rien pour l'hébergement des sans-abri.
"On est déçu par cette loi", a souligné Eddie Jacquemart, président de la CNL, estimant que l'encadrement des loyers "ça ne marchera pas". "Il aurait fallu un arrêté de gel des loyers pour 2014, c'est ce qu'attend la population", a-t-il assuré.
Il a également critiqué la Garantie universelle des loyers (Gul), que prévoit le projet de loi. "On imaginait une future sécurité sociale du logement, et finalement c'est une